Le plombier volant est un site hommage à Eric Juan, modeur français, bricoleur poète de machine à vapoter rétro futuristes. Pour lui rendre un hommage vibrant nous avons décidé de créer ce site afin qu’il soit utile à la communauté des vapoteurs comme Eric Juan le fut. Orienté bricolage de vapoteuse, c’est à dire dans la ligné de celui qui nous a tant inspiré, nous nous attacherons aux atomiseurs, comprenez les reconstructibles, c’est à dire les atomiseurs pour lesquels vous pouvez construire vos propres résistances.

Vous trouverez de quoi bricoler votre atomiseur reconstructible de type RBA, RDA, RTA, RDTA ou GTA, des idées pour vos builds, vos tressages de fils résistifs, vos assemblages quad coils et ce, en toute sécurité grâce à nos tutos et à notre calculateur de coil.

Dans le domaine de la vape, les reconstructibles désignent la catégorie des atomiseurs qui peuvent être fabriqués par le consommateur lui-même. Ce sont des outils qui gardent l’avantage d’être personnalisables. Ils permettent également d’éviter l’achat éternel des résistances de durée de vie aléatoire. La vape obtenue avec les reconstructibles a une saveur décuplée différente de celle des clearomiseurs. Avec le reconstructible, le consommateur a un rendu qui reflète le fruit de son travail de montage. Les saveurs varient d’un montage à un autre en fonction du fil résistif, du coton et du câble utilisé. Le reconstructible est un sujet assez vaste, mais aussi très passionnant.

Notion de résistance

La résistance est une pièce majeure qui chauffe les e-liquides pour les transformer en vapeur dans le système. Pour les atomiseurs reconstructibles, il revient au consommateur de produire sa propre résistance avec les matériels disponibles. Ceci peut se faire avec un fil résistif en kanthal ou en inox de mesures adéquates. Le fil doit avoir un diamètre de 0,20 ; 0,30 ou 0,40 mm. Il doit être ensuite enroulé par l’utilisateur autour d’un axe de diamètre 1, 2 ou 2,5 mm.

En général, il faudrait faire entre 4, 5 et 5,5 tours de spires autour de cet axe pour finir l’opération. En choisissant bien les mesures, l’intéressé obtient la valeur de résistance qu’il désire avoir. Il peut s’agir de 0,70 ohm, de 1,20 ohm ou autre. La valeur de la résistance correspond à un type de vape précis. L’utilisateur doit alors tenir compte de ses besoins (plus ou moins de vapeur et/ou de saveur) pour fabriquer sa résistance.

Pour un kanthal de 0,30 mm enroulé de 7 spires sur un axe de 2 mm, la résistance obtenue est approximativement 1,20 ohm. Cette valeur de résistance correspond à une vape saveur. Par ailleurs, pour que la résistance soit prête à être installée, il existe d’autres aspects essentiels à prendre en compte. Il s’agit essentiellement de la résistivité, mais aussi de la loi d’Ohm.

La résistivité

La résistivité est un élément incontournable qu’il faut considérer avant de se lancer dans la fabrication d’une résistance pour son reconstructible. L’utilisateur doit savoir que plus le fil résistif utilisé est épais, plus les résistances obtenues sont basses. Il faudrait à cet effet éviter les fils résistifs gros si vous recherchez des résistivités de grande valeur (nettement supérieure à 1 ohm).

Les fils résistifs épais chauffent beaucoup plus rapidement et fortement que leurs homologues fins. Il existe différentes possibilités de calcul de la résistivité d’un fil, mais il faudrait avoir à l’esprit que cette valeur est faible si l’objet utilisé est épais. En outre, la mesure de la résistivité d’un fil se trouve en ohms/mètre.

La loi d’Ohm

Comme en physique, la loi d’Ohm est un grand classique de l’électronique. Elle commande et décide le nombre de spires qui doit être enroulé autour de l’axe. Aussi, à travers cette loi, l’utilisateur peut connaître le diamètre et la taille que doit avoir son fil pour qu’il obtienne le coil qu’il désire. Les reconstructibles font recours à de nombreuses théories scientifiques et leur utilisation nécessite quelques prérequis essentiels.

La loi d’Ohm intervient également dans le domaine de la vape pour déterminer la valeur de la résistance. Celle-ci (trouvée en Ohms) s’obtient en divisant la tension émise par l’intensité du courant.

Les atomiseurs pour commencer

Pour les débutants dans le domaine de la vape, les plateaux de type mono-coil sont les plus recommandés. Il existe en effet de nombreuses options pour vaper en inhalation directe tout en produisant beaucoup de vapeur. Cependant, dans la vape classique avec tirage serré, le consommateur a un peu moins de choix. Les vapes utilisées ici sont produites avec des matériaux haut de gamme.

Elles sont faites à dessein pour satisfaire les besoins des vieux fumeurs. Il existe toutefois deux types d’atomiseurs reconstructibles qui s’adaptent assez bien aux débutants. Ces derniers disposent d’un package très bien fourni pour faciliter la réalisation des premiers montages. Au nombre de ceux-ci figurent le produit Ares 2 RTA de la firme Innokin et Berserker de Vandy Vape.

Pour les personnes à la recherche de la meilleure qualité de saveur, le Leto RTA est le produit le plus conseillé. En plus d’être champion en saveur, il dispose d’une excellente qualité de fabrication et son montage s’avère très facile. Le seul inconvénient est que sa vape n’est pas véritablement un tirage serré. Il reste quand même un produit très ouvert et excellent.

À la recherche d’une vape plus tournée vers la vapeur avec tirage serré, il existe aussi des produits adaptés sur le marché. C’est le cas de Ammit 25 RTA Single Coil de Geek Vape qui se trouve être un véritable succès. Il est aussi excellent en termes de saveur et son montage est bien facile.

Les atomiseurs RBA

Le RBA ou Re Buildable Atomizer est un reconstructible dont la résistance peut être fabriquée par le vapoteur lui-même. Le terme RBA est utilisé pour désigner l’ensemble des reconstructibles, dont les résistances ne sont pas préfaites. Il existe aussi le RDA qui signifiant Rebuildable Dripper Atomizer est comme l’indique son nom, un dripper. Ce dernier n’ayant pas de réservoir se remplit à la main goutte par goutte.

RBA =

  • RDA
  • RTA
  • RDTA
  • GTA (atomiseur Génésis – ne se fait plus aujourd’hui)

L’e-liquide est posé dans ce cas au fond du dripper juste au niveau des mèches. En dehors du RDA, il existe aussi le RTA qui est un atomiseur reconstructible avec tank (Rebuildable Tank Atomizer en anglais). Contrairement au RDA, ce dernier dispose d’un réservoir, mais aussi d’une connexion et d’un plateau de montage. Il est également doté d’une chambre d’atomisation et d’une cheminée qui servent à évacuer la vapeur.

Le RTA étant un atomiseur avec de l’autonomie en e-liquide, il se trouve un peu proche du RDTA. De son côté, le RDTA est un reconstructible qui permet de bénéficier essentiellement des nombreuses qualités de vape d’un dripper. La particularité de ce dernier par rapport au RDA est qu’il dispose également d’une bonne autonomie en e-liquide.

Aussi, les atomiseurs RDTA disposent d’un plateau de montage qui se situe au-dessus du dispositif lui-même avec le réservoir placé en bas. Par ailleurs, il existe sur le marché certaines marques d’atomiseurs RDTA dont les tanks sont disposés en haut. Les tout premiers modèles de RDTA étaient équipés d’un système de pompe qui servait à alimenter les mèches en liquide en direction bas.

Fabriqués en bottom-coil, ces dispositifs dont les plateaux de montages sont situés en bas de l’atomiseur ont été progressivement remplacés par les top coils. Ceux-ci étaient jugés comme efficaces à cause de leur mèche qui se trempe de façon permanente dans l’e-liquide. L’essentiel du travail est effectué au niveau des top coils par la capillarité de la fibre utilisée.

Les atomiseurs RDA

Bien qu’étant dépourvus de réservoir et nécessitant une alimentation permanente en e-liquide par le vapoteur, les RDA restent des modèles prisés par plus d’un. En effet, les atomiseurs reconstructibles RDA compensent leur absence d’autonomie par la très bonne qualité de leur saveur, laquelle est inégalée par les autres atomiseurs. Les résistances des RDA sont situées juste au-dessous du drip-tip.

Cette caractéristique permet à ces atomiseurs d’offrir au vapoteur un ressenti à la fois immédiat et intense. À la base, le dripper servait principalement à goûter des e-liquides. Lorsqu’il est doté d’une aération airflow plus grande, il produit davantage de vapeur. Il existe deux grandes catégories de drippers à savoir : les saveurs et les vapeurs. Les premiers disposent d’un tirage plus serré et sont le plus souvent équipés d’un seul coil.

De leur côté, les drippers vapeur sont essentiellement conçus pour le montage de deux coils avec des aérations plus ouvertes. Les experts de la vape observent les différences entre les drippers à travers leur facilité de montage et leur type d’aération (ouverte ou serrée). L’autre critère d’appréciation des RDA est l’architecture interne de l’atomiseur qui modifie le ressenti en saveur.

Les atomiseurs RTA

Tous les types d’atomiseurs reconstructibles ont des similitudes ainsi que des différences. Le choix du vapoteur doit se baser en premier sur le goût désiré et le besoin à satisfaire. Ce dernier peut se référer au design puis au type de plateau de montage (mono dual ou qual coils). Il peut être aussi relatif au niveau d’aération (disposé en haut, en bas ou des deux côtés).

Pour les vapoteurs à la recherche de la saveur, les atomiseurs mono-coils sont les plus adaptés. Ces reconstructibles simples à monter permettent de mieux apprécier les e-liquides. Ils sont disponibles sous toutes les formes de bottom-coils (Kayfun, Serpent Mini, Taifun…) et de top-coils (Origen, Norbert…).

Quant aux consommateurs passionnés de la vapeur, les atomiseurs dual-coils correspondent le plus. Il est toutefois possible de faire des montages en mono-coils pour obtenir une bonne grosse vapeur. En effet, certains modèles du marché sont fournis avec un réducteur de chambre, lequel est connu pour être un accessoire très pratique.

Les atomiseurs RDTA

Les atomiseurs reconstructibles de type RDTA cumule les intérêts des RDA et des RTA, c’est à dire que ce sont des atomiseur de type dripper, la résistance n’est pas baignée dans le e-liquide, qui contienne un réservoir placé dessous et qui alimente la mèche par capillarité ! Pas mal hein !!

Comment bien choisir son fil résistif ?

En dehors de l’atomiseur qu’il faudrait choisir selon ses besoins et envies, il existe aussi d’autres choix essentiels à faire en tant que vapoteur. L’un d’entre eux est relatif au fil résistif. Il est en effet très important de bien choisir le fil résistif qui convient le mieux à son reconstructible. La bonne nouvelle est que le marché des coils préfabriqués expose depuis de nombreuses années maintenant.

Il existe à cet effet une grande diversité de coils pour satisfaire les besoins distincts des vapoteurs. Ces derniers pourront aisément choisir des coils simples des complexes, des hauts de gamme ou encore des bases.

Les coils prêts à monter

Les débutants utilisent pour la plupart des coils fournis avec l’atomiseur. Ceci leur permet d’observer la présentation et les constituants des coils. Il existe aussi sur le marché plusieurs types de boîtes pour coils. En choisissant cette option, le vapoteur se trouve toutefois contraint à racheter la boîte qui contient le coil dont il a le plus besoin.

Ceci pouvant s’avérer un peu contraignant, bon nombre de personnes optent pour l’achat de bobine de fil résistif. Il suffit d’une dizaine de mètres de bobine pour obtenir près d’une vingtaine de coils. L’avantage avec les fils résistifs est que le vapoteur peut effectuer les montages, selon ses préférences. De même, avec la bobine de fil résistif, il est possible de varier les montages en faisant un coil parallèle ou un twist.

Les produits comme le Clapton nécessitent l’utilisation d’un fil un peu plus fin de 20 mm qui sera enroulé autour d’un autre fil de 40 mm. Le Clapton n’étant pas facile à réaliser, il est le plus souvent effectué par les expérimentés. Aussi, pour réaliser ce dernier, il faudrait avoir à portée de main une visseuse et quelques outils essentiels.

Les coils parallèles (deux brins de fil enroulés ensemble) et les twists sont les plus faciles à effectuer. De leur côté, les Fused, Clapton, Alien ou encore Framed Staple sont les types de coils les plus complexes à réaliser. Ces derniers sont assez larges et disposent de 3 mm de diamètre minimum pour supporter de fortes puissances. Ils ne sont malheureusement pas pratiques pour la vape en inhalation indirecte.

Les coils haut de gamme

La grande majorité des coils haut de gamme ont des produits complexes. En plus de leur difficulté de réalisation, les modèles diffèrent en prix. Certains types de coils comme PrObez, Vap’Extrême, JTR et MPC sont notamment fabriqués par des builders. Leurs résistances sont faites à la main avec des câbles résistifs de très haute qualité.

Les coils haut de gamme ont l’avantage de présenter une qualité de chauffe et de restitution de saveurs bien meilleure. Ils sont aussi appréciés pour leur bonne durée de vie. Lorsqu’ils sont bien entretenus, ils peuvent en effet être utilisés pendant de nombreux mois.

Les fils résistifs en bobine

Pour les bobines, il existe plusieurs types de fils résistifs utilisables pour réaliser des montages. C’est le cas par exemple du Kanthal A1 qui fait en inox ou en nichrome 80 chauffe très vite et donne des résistances assez basses. Il est aussi adapté aux vapoteurs débutants étant donné qu’il est facile de le travailler. L’une de ces qualités est qu’il ne dénature pas les saveurs des e-liquides.

Toutefois, pour bien profiter de ce dernier, il est important de choisir la bonne épaisseur (généralement 0,40 mm). Il faudrait avoir à l’esprit que les fils trop fins se tordent ou se cassent plus facilement. Ils ne permettent pas véritablement d’effectuer le travail prévu, notamment pour les débutants. De leur côté, les fils plus difficiles s’avèrent beaucoup plus difficiles à préparer. Ils donnent aussi des valeurs de résistances très basses.

En ce qui concerne les bobines, les vapoteurs peuvent également rencontrer des câbles assez complexes. Ceux-ci étant réservés au subohm et aux grosses vapeurs, leur utilisation requiert une certaine expérience avec les reconstructibles. Dans cette catégorie figurent les bobines Flat Capton et des Flatwire qui sont très difficiles à utiliser pour les néophytes.

La complexité de ces modèles est aussi due en partie à l’absence de calculateur de coils pour les câbles de bobine.

Les différents alliages

Il existe plusieurs types d’alliage qui peuvent être utilisés pour fabriquer les montages des atomiseurs reconstructibles.

Le Kanthal

Le Kanthal est le fil résistif le plus couramment utilisé. Composé de chrome (20 %), d’aluminium et de fer (75 %), il offre de la chaleur, de la résistivité et de la plasticité idéale pour la vape. Parfois fabriqué avec du cobalt en faible proportion, le kanthal est disponible sous différentes formes (A1, A et D).

D’une forme à une autre, ce qui change le plus est la proportion des composants utilisés pour la fabrication de l’alliage. Dans le domaine de la vape, c’est le kanthal A1 qui est le plus utilisé. Ce dernier contient du fer et du chrome à hauteur de 40 pour cent chacun et le reste pour l’aluminium.

Le Kanthal plat

Il existe aussi sur le marché du kanthal en format plat, lequel est utilisé par certains vapoteurs. Encore appelé ribbon, il est essentiellement utilisé pour fabriquer les montages de type Genesis. Il intervient également dans la fabrication de certains fils comme le Tiger. En outre, il offre une surface de chauffe très importante. L’inconvénient est qu’il n’est pas du tout aisé de travailler ce fil.

Le Ni200

Nickel pur à 99 %, le Ni200 est un fil non résistif qui dispose du coefficient de résistance le plus fort parmi les alliages utilisés. Étant très efficace pour le contrôle de température, il accepte jusqu’à 1440 °C au maximum. Cet alliage permet d’obtenir des résistances très basses, mais au moment du montage, il n’est pas possible d’utiliser de micro-coils. Les spires doivent être ici espacées pour que le contrôle de la température se fasse de façon efficace.

Le Titane

Encore appelé Ti, le titane est aussi un fil utilisé pour le contrôle de la température. Pouvant accepter des températures allant à 1600 °C avant fusion, il se trouve plus solide que le Ni2000 en ce qui concerne le montage. Il donne des résistances moins basses et sa surface de chauffe augmente au fur et à mesure de l’utilisation. Le titane a un très bon rendu, mais son innocuité déchaîne plusieurs passions.

Ce fil ne peut être utilisé que pour le contrôle de température et il n’est pas possible de le chauffer seul. Le titane est exceptionnellement oxydable et son chauffage nécessite la présence d’une fibre imbibée de liquide. Il entraîne une corrosion à l’air, mais reste un fil très résistif.

Le SS316L

Le Stainles Steel (SS) ou inox 316 L est un alliage polyvalent proche du Kanthal. Il peut être utilisé en mode watts comme en mode de contrôle de température puisqu’il est équipé de box et de chipset. Très facile à travailler, il est aussi assez solide et évite l’obtention de résistances ultra-basses après six spires. Il a un rendu à la fois plus rond et plus doux que son homologue Kanthal.

Que faire avant de choisir son résistif ?

Il est important pour les vapoteurs de vérifier l’espace disponible sur le plateau de montage du coil avant de choisir leur résistif. Pour leur bon fonctionnement, les coils et notamment les prêts-à-monter ne doivent pas être en contact avec la chambre d’atomisation ou toute autre pièce métallique.

Le calculateur de coil

Le calcul du coil est une étape importante à ne pas oublier dans le processus de fabrication d’un montage. Avant d’y arriver, il faudrait choisir un fil résistif et un type de coil. Le vapoteur doit aussi se rappeler que plus la valeur de sa résistance est basse, plus cette dernière chauffera. Pour la détermination, il doit avoir à disposition un calculateur de coil.

Ce dernier sert essentiellement à identifier le nombre de spires à réaliser pour fabriquer le coil. Dans ce processus intervient un chiffre important qui est le coefficient de chauffe. Ce dernier est un indicateur utile pour la vape en méca puisqu’il permet de faire des montages appropriés. Il s’assure que la résistance est chauffée avec la bonne puissance et donne la valeur du montage total pour les doubles coils.

Les résistances toutes faites comme les doubles coils ont comme valeur la moitié du total des mesures d’Ohm. La réussite du montage final s’observe au niveau de la valeur. Cette dernière doit être reconnue par le mod, mais aussi compatible à l’accu pour les vapes en méca. Dans le calculateur de coil, le vapoteur doit rentrer certaines valeurs pour fabriquer son coil.

Il s’agit de la largeur, du nombre et du type de fil qui se sélectionne dans le menu déroulant. En dehors de celles-ci, il faudra aussi indiquer le diamètre, le nombre et les renseignements à fournir sont la valeur de la résistance, le coefficient de chauffe, la puissance obtenue et l’intensité délivrée.

Les fibres et les cotons

Il existe plusieurs fibres et cotons qui disposent de différentes propriétés capillaires. Les modèles Quickwick Refill Pack sont plus adaptés aux vapoteurs débutants étant donné que leurs mèches sont calibrées pour des résistances de diamètre moyen. Avec ces derniers, il n’y a pas de risque de goût de brulé, mais les produits s’avèrent un peu onéreux. Ceci amène certains utilisateurs à réaliser leurs propres coils.

En effet, avec un sachet de coton, il est possible de réaliser jusqu’à 12 coils. En plus d’avoir une bonne capillarité et de résister à la chaleur, le coton a un prix très vite amorti. Toutefois, le « cotonage » reste considérée comme l’une des phases les plus délicates du montage. La fibre doit ici rentrer dans la résistance de façon légère et moyenne. Trop ou peu de coton possède un véritable risque sur le goût du l’output.

Aussi, les fibres doivent être libres et espacées pour mieux conserver la circulation de l’e-liquide. Il existe différents types de coton pour tous les goûts et certains sont fournis avec l’atomiseur. L’une des valeurs sûres actuelles du marché est le Cotton Bacon V2, un produit très utilisé par les nouveaux vapoteurs.

Les outils

Pour réussir les coils, il existe un certain nombre d’outils qu’il faudrait avoir à porter de main. Il s’agit d’un tournevis avec gabarit fiable adapté au diamètre du coil désiré. Ensuite, le vapoteur aura besoin d’un ohmmètre pour connaître la résistance de sa vape en méca. Pour les modes électro, les mods doivent avoient un écran et un box.

Toutefois, le vapoteur devra également utiliser une paire de ciseaux et une pince coupante pour le coton et les fils résistifs. Le tweezers ou une pince à bout seront aussi essentiels pour resserrer les spires du coil.

Les différents types de montages

Pour le coil, il faudra aussi choisir son type de montage parmi les différentes options disponibles.

Le Top ou Bottom

Il existe deux grandes catégories de montage pour les atomiseurs. Le top coil est utilisé lorsque les coils se trouvent en haut de l’atomiseur. L’atomiseur qualifié ici de Genesis produit une vapeur tiède chaude. Lorsque les coils se trouvent en bas, l’expression utilisée est le bottom-coil.

Dans ce cas, les coils chauffent en dessous de l’atomiseur et la vapeur se refroidit au niveau du drip-tip (vapeur tiède froide). En top comme en bottom, le nombre de coils dépend du modèle de l’atomiseur. Certains disposent du dual coil pour le top pendant que d’autres ont un quad coil.

Mono ou dual coil

Au sein des montages se trouvent aussi des atomiseurs qui font du mono-coil (une seule résistance) et d’autres qui en font deux (dual-coil). La particularité du dual coil est qu’il permet de faire le quad-coil. Ce dernier est une méthode qui permet de décupler la puissance d’un ato afin d’obtenir davantage de vapeur. Le dual coil en divisant par deux la valeur totale en ohm du montage permet d’obtenir un quad coil.

Vertical ou horizontal

Il existe des montages avec des coils à la verticale comme à l’horizontale. Les verticales améliorent le débit de l’air et la production de la vapeur lorsque le coil est adapté au diamètre de l’airflow et centré sur l’air. Cependant, contrairement aux coils horizontaux qui sont les plus utilisés, les verticaux sont un peu plus complexes. La pose du coton doit faire le tour du coil pour arriver dans le passage du liquide et ceci de façon efficace.

Tout est possible dans l’agencement des idées pour fabriquer son montage. Le problème est que l’installation des fils n’est pas toujours aisée. Par exemple, le tout premier subtank était livré avec un double-coil, un montage pas du tout facile à réaliser. Il faudrait bien choisir ses fils résistifs afin de les fixer sous la même vis sur le plateau de montage.

Coil ou micro-coil

Le micro-coil permet, en absence de point chaud, de concentrer la chaleur sur les spires et non les pattes de fixation. Il est facile à monter, mais chauffe plus rapidement. De son côté, le coil avec ses spires espacées permet de faire des montages en mesh. Il facilite le contrôle de température du produit et ne dénature pas les saveurs, mais les conserve.

Clapton, twisted, ou Fused

Le Clapton coil permet essentiellement de fabriquer des montages bas qui peuvent supporter des chauffes très importantes. Il a un effet diesel et met un peu de temps à chauffer. Le twisted ou torsade est un fil rond ou plat tressé ensemble qui offre la technique du twist. Avec ce dernier, les goulettes de juice se logent dans les interstices des fils ce qui permet à la surface de vape de doubler.

Les coils parallèles

Les cois parallèles sont très simples à réaliser et s’avèrent redoutablement efficaces. Ces deux fils enroulés côte à côte offrent une surface de chauffe sans que les fils soient tressés. Pour mieux corser ces derniers, certains vapoteurs utilisent également un kanthal simple ou un Clapton.

L’AWG ou le millimètre ?

Le millimètre est le système utilisé dans les pays francophones. L’AWG est le système métrique équivalent anglo-saxon utilisé dans certaines nations. Celui-ci indique le diamètre du fil et est surtout utilisé sur les emballages des bobines de Kanthal.

Certains vapoteurs francophones se perdent en lisant ce dernier bien qu’il n’existe qu’une infime différence entre l’AWG et le millimètre. 0, 30 mm correspond à environ 0,32 AWG.

Les monos ou dual-coil ?

La majorité des atomiseurs proposent des résistances de type mono-coil ou double-coil. L’arrivée des câbles complexes sur le marché a éclipsé petit à petit les atomiseurs fabriquant le quad-coil. Les nouveaux plateaux de montage sont de plus en plus simples.

Le mono-coil et le dual-coil se différencient essentiellement au niveau des performances décuplées par l’atomiseur, notamment la vapeur. Bien que beaucoup de vapoteurs altèrent les deux options, il est recommandé de tester en premier le mono-coil avant de passer au dual.

Les modèles d’atomiseurs

Il existe plusieurs types de modèles d’atomiseurs adaptés aux débutants comme aux expérimentés.

Les plateaux en mono-coil

Les mono-coils sont adaptés pour débuter en saveur. Certains modèles s’avèrent particulièrement intéressants ici.

Le ARES RTA de Innokin

Le ARES RTA de Innokin

ARES RTA MTL est sans doute le meilleur atomiseur saveur orienté vape serrée actuellement disponible sur le marché. Avec son plateau de montage très intéressant, il s’avère idéal et pratique pour débuter dans le domaine de la vape. Cet atomiseur possède un package exceptionnellement destiné aux nouveaux vapoteurs. Celui-ci est composé de consommables et d’outils tels que des gabarits pour la fabrication de spires espacées.

Il contient également des oils de 2,5 et 3 mm pour la conception de spires serrées. Le ARES RTA étant fait pour les petits coils, il doit se trouver au milieu du plateau en dessous de l’aération. Ceci permet au coton de se couper à la base de l’atomiseur. Toutefois, il faudrait laisser un peu plus de coton lorsque le vapotage se fait avec un e-liquide fort en VG.

Pour ce modèle, il est recommandé de chauffe assez brève une fois que le coil est fixé avant de procéder au serrage des spires. Le coil devrait ainsi rougir de l’intérieur vers l’extérieur pour accroître les rendements.

Le LETO RTA de Titanide

Le LETO RTA de Titanide

Cet atomiseur de plateau à doubles posts connaît un véritable succès sur le marché. C’est une vape aérienne et saveur dont le plateau possède des clamps ou lamelles qui permettent de serrer les fils résistifs. En dessous de ces derniers se trouvent des ressorts qui facilitent les montages et rendent parfaite la conduction. Le plateau de cet atomiseur est assez spacieux pour contenir des coils épais.

Facile à coiler, le Leto RTA accepte les coils de petites et de moyennes tailles. Il n’y a pas de fuite, mais cet atomiseur a une grosse consommation en e-liquide. Son coil doit se placer au milieu du plateau et le surplus de la fibre dépassant les niches est généralement coupé.

Le Zeus RTA de Geek Vape

Le Zeus RTA de Geek Vape

Désigné comme étant le plus grand succès de l’année 2017, cet atomiseur est un dispositif imposant qui n’a jamais de fuite. C’est un atomiseur aérien avec un système d’aération original et un plateau plat sans pôles de connexion appelé postless. Il n’est pas véritablement adapté pour débuter avec les reconstructibles et demande un petit effort de préparation et de méthode.

Il est important en présence de ce dernier d’anticiper la bonne longueur de pattes du coil afin de placer ce dernier juste au milieu du plateau. Parfait pour les coils avec spires espacés et les gros montages, le Zeus RTA est un atomiseur reconstructible recommandé aux expérimentés.

Le Ammit 25 RTA de Geek Vape

Le Ammit 25 RTA de Geek Vape

Celui-ci est un atomiseur orienté vers la vapeur et adapté pour les gros coils. Il dispose d’un diamètre de 25 mm et possède deux pôles bien larges dont l’installation est nette et sans fioriture. Également efficace en saveur, le Ammit 25 RTA accepte les plus gros montages, mais requiert une chauffe assez brève et un bon serrage des spires.

Les plateaux de montage en double coil

Comme les mono-coils, les double-coils sont aussi très utilisés par les vapoteurs, notamment les expérimentés.

Le Reload RTA

Cet atomiseur doté d’un plateau double postless est un concurrent direct du Dotmond RTA. Il ne dispose pas de posts pour la fixation des résistances et ses coils se posent de façon verticale sur les pattes.

La difficulté avec ce modèle est qu’il faut veiller à couper le câble au bon endroit afin d’obtenir des valeurs basses. Le vapoteur doit garder à l’esprit que chaque coil doit être centré sur l’airflow et l’idéal est de prévoir une longueur de pattes de 5 mm.

Le Medusa Reborn RDTA

Comme son nom l’indique, cet atomiseur est un RDTA atypique qui dispose d’un réservoir en acier et très bien réussi. Son plateau dispose de passages de pattes décalées qui facilitent l’installation. Conçu pour les gros montages en double, ce RDTA permet d’utiliser les rutilants builds. C’est un double coil assez simple avec un bon rendu dont l’airflow en hauteur diminue le risque de fuite.

L’Aromamizer

Ce RDTA V2 est qualifié de champion de saveur par les plus grands vapoteurs. Difficile à maîtriser, cet atomiseur a un plateau à doubles posts typiques qui s’avère peu large et ardu à cotonner. Pour se faciliter la tâche, il est recommandé de pratiquer le montage vertical.

Les bases du RBA

Les bases RBA transformant les clearomieseurs en ato reconstructibles sont équipées d’un plateau velocity vertical. Ils ont le même style et un principe identique que l’Aromamizer. Le vapoteur doit toutefois faire attention à la taille des coils pour qu’ils ne touchent pas la chambre d’atomisation. Il doit aussi considérer l’espace de travail restreint du dispositif et utiliser les bases pour débuter.